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olivier faure - Page 17

  • La revue de presse du 1er au 8 avril

    LES INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Que faire pour réduire les inégalités ?

    Propositions 4 avril 2022

    Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l’égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l’école ou dans l’entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Réduire les inégalités, c’est possible. Bientôt 20 années de travail de collecte et d’analyse de données par l’Observatoire des inégalités nous permettent de formuler quelques propositions, qui nous semblent à même de réunir une majorité assez large [1]. Le débat public est submergé par des radicaux qui hurlent le plus fort possible pour faire de l’audience via les réseaux sociaux, médiatisés par des journalistes ivres de notifications. Ces dérives nous empêchent de débattre des politiques publiques justes et adaptées aux besoins du plus grand nombre. Comment s’y prendre ?

    Observatoire des inégalités - L’origine sociale des élus ne reflète pas la société, même au niveau local

    Données 29 mars 2022

    Près de deux tiers des conseillers régionaux sont des cadres supérieurs, 1 % des ouvriers. Les catégories sociales les plus favorisées, pourtant les moins représentatives de la société française, accaparent les instances de la vie politique, notamment locale.

    Les cadres supérieurs représentent 61 % des conseillers régionaux, plus de la moitié (55 %) des conseillers départementaux, 42 % des conseillers communautaires et 28 % des conseillers municipaux, alors que leur part dans la population est d’à peine 20 %, selon les données 2021 du ministère de l’Intérieur. Les artisans, commerçants et chefs d’entreprise, le plus souvent des non-salariés, sont également beaucoup plus représentés dans les instances politiques locales que leur part dans la population (6,5 %), en particulier au sein des conseils régionaux (12,4 %). Les agriculteurs exploitants forment 1 % de la population mais 10,7 % des conseillers municipaux, notamment en raison du nombre très important de communes rurales.

    Données 25 mars 2022

    La moitié de l’humanité vit avec moins de 558 euros par adulte et par mois, souvent avec beaucoup moins. Les 10 % les plus riches gagnent plus de 3 100 euros, voire beaucoup plus. À eux seuls, ces derniers reçoivent plus de la moitié des revenus mondiaux.

    La moitié la plus pauvre de l’humanité reçoit seulement 8 % de l’ensemble des revenus mondiaux, tandis que les 10 % les plus riches en perçoivent plus de la moitié, selon le World Inequality Database (WID) pour 2021 [1]. Le 1 % du sommet capte à lui seul 19 % de l’ensemble des revenus mondiaux. À l’échelle de la planète, les inégalités de revenus sont immenses.

    LE CLIMAT

    France Info - Réchauffement climatique : "Il n'y a pas beaucoup de candidats à la présidentielle irréprochables dans leur compréhension du problème", constate Jean-Marc Jancovici

    En collaboration avec Les Shifters, une association de bénévoles liée au groupe de réflexion The Shift Project, franceinfo publie une analyse des programmes des candidats au regard des objectifs climatiques de la France. Trois Shifters et le consultant et ingénieur Jean-Marc Jancovici font le bilan de ce travail.

    Les programmes des candidats à la présidentielle 2022 sont-ils compatibles avec l'accord de Paris ? Alors que le réchauffement climatique s'intensifie, c'est la question à laquelle franceinfo a voulu répondre, en collaboration avec Les Shifters, une association de bénévoles liée au groupe de réflexion The Shift Project, fondé par le membre du Haut Conseil pour le climat Jean-Marc Jancovici. Chacun des douze programmes a été analysé en détails. Comment ont-ils travaillé ? Quels sont les principaux enseignements de cette analyse ? Trois Shifters et Jean-Marc Jancovici détaillent leur démarche et dressent un premier bilan sur franceinfo.

    The Conversation, Céline Givarch - Rapport du GIEC : diviser les émissions de gaz à effet de serre par deux d’ici à 2030, c’est possible

    Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».

    Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.

    L’ouvrage s’ouvre sur le bilan des émissions passées et présentes et les perspectives d’émissions futures. Il balaie ensuite les options de réduction des émissions par grands secteurs ou systèmes, avec une attention particulière portée à la demande et à la capture du carbone. 

    France Info - DIRECT. Réchauffement climatique : les experts du Giec publient le dernier volet de leur rapport sur les solutions à apporter à la crise

    Les experts climat de l'ONU publient lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs.

    Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) rend public, lundi 4 avril, le troisième volet de son sixième rapport. Après un premier document sur l'évolution du climat et un deuxième sur les conséquences sur les sociétés et la biodiversité, celui-ci est consacré aux moyens de limiter le réchauffement climatique et ses impacts déjà dévastateurs. Posez vos questions à franceinfo dans ce direct et suivez les réactions après sa publication.

    Le Monde - Rapport du GIEC : une publication imminente après d’intenses négociations

    Les blocages ont porté sur la sortie des énergies fossiles, la finance, le rôle des technologies ou les questions d’équité.... Cet opus constitue le troisième et dernier volet de son sixième rapport d’évaluation, détaillant l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Le premier, publié en août 2021, a mis en lumière l’accélération sans précédent du réchauffement. Le deuxième, fin février, a décrit ses effets toujours plus ravageurs, généralisés et désormais souvent irréversibles sur la population et les écosystèmes. Le troisième rapport détaille l’éventail des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Institut Rousseau - 2% pour 2°C !Les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone de la France en 2050

    Résumé exécutif du rapport 2 % pour 2°C : Les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone de la France en 2050. La conférence de présentation du rapport peut-être visionnée entièrement sur notre chaîne YouTube. Le rapport complet est disponible en téléchargement.

    Au cours des dernières années, nous avons fixé des objectifs ambitieux pour le climat. Nous avons multiplié les accords internationaux, les lois et les stratégies nationales. Mais les résultats ne suivent pas : nos émissions baissent trop lentement. Une des causes principales de cet échec est que la reconstruction écologique de nos sociétés se heurte au mur de l’argent. Or, atteindre la neutralité carbone suppose, certains y verront un paradoxe au regard de l’impératif de sobriété, de nombreux investissements.

    Reporterre - Comment faire face au changement climatique ? Le Giec va livrer ses solutions

    Comment lutter efficacement contre le changement climatique ? Des chercheurs du monde entier, après avoir exploré la littérature scientifique, proposent une palette de réponses qui sera publiée lundi 4 avril.

    Comment réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre ? Durant cinq ans, le groupe de travail n° 3 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a exploré une palette de solutions pour y parvenir. Les scientifiques dévoileront leurs résultats dans un rapport qui sera publié ce lundi 4 avril.

    LE CHOMAGE

    Le vent se lève - Baisse du chômage : la fausse victoire d’Emmanuel Macron

    Si le chômage a récemment diminué, cela s’est fait en contrepartie d’une précarisation croissante de l’emploi. L’intérim, l’auto-entrepreneuriat uberisé et l’apprentissage sont en effet les domaines qui recrutent le plus. Pour les partisans d’Emmanuel Macron, les politiques de libéralisation du monde du travail doivent être poursuivies durant un nouveau quinquennat, comme en témoignent les annonces sur l’assurance chômage et le conditionnement du RSA. Le développement de l’apprentissage, qui a joué un rôle essentiel dans la réduction du chômage risque par ailleurs de prendre fin dès l’année prochaine. Au « quoi qu’il en coûte » succédera l’austérité, qui mettra en danger les fragiles avancées obtenues en la matière. Concilier plein-emploi et protection des salariés est pourtant possible, à condition de lancer des politiques keynésiennes et d’instaurer une garantie d’emploi.

    L'ENERGIE

    IDDRI - Sortir de la dépendance au gaz naturel russe : quelles stratégies pour l’UE et la France ?

    Ce Document de propositions propose une lecture des enjeux à court et long termes des mesures permettant de limiter la dépendance aux importations russes de gaz naturel. Le principal défi reste la mise en oeuvre accélérée des politiques climatiques, qui ne doivent pas être éclipsées par des mesures prises dans l’urgence et à l’effet transitoire. En réponse à l’impact social de la crise actuelle, il s’agit également d’accompagner les ménages et les entreprises pour lesquels le coût de l’énergie devient de plus en plus difficile à supporter.

    MCKINSEY

    Le Vent se lève - McKinseygate : vers la fin de la fonction publique ?

    Le scandale McKinsey est-il une simple affaire de conflits d’intérêts, ou l’aboutissement logique d’un quinquennat passé à démanteler l’État au profit du secteur privé ? Fraude fiscale, soupçons de corruption, coûts faramineux… Un rapport sénatorial au vitriol dénonce l’influence des cabinets de conseil au sein de l’État, qu’il décrit comme un « phénomène tentaculaire ». Riche d’enseignements, ce document laisse craindre le remplacement progressif du fonctionnariat par des pratiques de consulting.

    LE POUVOIR

    La Vie des Idées - Les cabinets ministériels : la zone grise du pouvoir

    Au sein des ministères, les cabinets nourrissent de nombreux fantasmes, entre opacité de leur rôle et toute-puissance des énarques. Institution pluriséculaire au cœur du pouvoir politico-administratif, leur composition s’est pourtant diversifiée et féminisée au cours du temps.

    Les cabinets ministériels sont une institution coutumière et pluriséculaire. Ils apparaissent sous la Restauration et composent le secrétariat particulier du ministre. À ce titre, leurs membres sont chargés de préparer ses dossiers, ses discours, de faire des études, mais aussi des propositions. Sous la Ve République, ils ont vu leur rôle augmenter proportionnellement au renforcement considérable qu’a connu le pouvoir exécutif (Eymeri-Douzans, Bioy, Mouton, 2015). C’est dans ces lieux du pouvoir que se préparent désormais les lois et décrets, et cela dans le plus grand des secrets. L’opacité qui les entoure, de leur composition à la discrétion du ministre jusqu’à leur « influence », leur vaut une réputation sulfureuse : œuvrant dans l’ombre des ministres, ces entourages de conseiller.es seraient un bastion de « l’énarchie », une chasse gardée très masculine des grands corps de l’État (Conseil d’État, Cour des Comptes, Inspection générale des Finances, Mines et Ponts et Chaussées). Ces derniers, qui étaient à l’origine chargés de contrôler les services de l’État, sont en effet devenus des corps de direction. Étant donné la sélection sociale qui s’opère à l’entrée de ces grands corps, les cabinets seraient ainsi en grande partie responsables de la dérive technocratique de la Ve République et de la fracture croissante entre gouvernants et gouvernés, dont le mouvement des Gilets jaunes n’est qu’une manifestation parmi d’autres.

    UKRAINE

    Alternatives Economiques - Economie : qu’a-t-on appris depuis le début de la guerre en Ukraine ?

    Le monde d’après le monde d’après : encore plus que le covid, la guerre en Ukraine semble marquer une nouvelle ère, en partie parce qu’elle confirme certaines intuitions post-Covid.

    On perçoit notamment un ré-encastrement de l’économie dans le politique.

    Déjà, pour ceux qui en doutaient, le monde n’est pas plat. Les frontières politiques comptent : aujourd’hui, vos chaînes de production vont fonctionner ou non selon que votre fournisseur est en Ukraine ou en Pologne. Les industriels vont devoir tenir compte des risques-pays, ce qui ne sera pas en faveur des pays de l’Est hors-UE. Quid de l’Afrique ?  

    Le Vent se lève - Le capitalisme russe de nouveau dans l’impasse

    Comment la Russie en est-elle arrivée à attaquer un pays frère ? Si l’impérialisme ou la folie revancharde de Poutine sont souvent évoqués, les dynamiques de l’économie russe depuis la chute de l’URSS le sont beaucoup moins. Or, ces évolutions permettent de comprendre l’impasse dans laquelle se trouve le régime de Vladimir Poutine depuis environ une décennie. Si celui-ci a su rebâtir une économie forte, mais très inégalitaire, durant les années 2000, faisant oublier le désastre des années 1990, l’économie russe stagne depuis la crise de 2008. Dans un contexte d’insatisfaction croissante de la population, la fuite en avant nationaliste s’est avéré le seul moyen de maintenir le régime oligarchique en place. Texte de l’économiste Cédric Durand, auteur de Technoféodalisme. Critique de l’économie numérique (Zones, 2020), originellement publié par la New Left Review, traduit par Contretemps et édité par William Bouchardon.

    PS

    Le JDD - Présidentielle : un dîner secret entre Hidalgo, Hollande et Aubry ravive les tensions au Parti socialiste

    Au cours d’un dîner « secret » mercredi soir entre Anne Hidalgo, Martine Aubry, François Hollande et d’autres figures du Parti socialiste aurait abordé la recomposition de la gauche et du PS, sans convier son premier secrétaire, Olivier Faure. Révélé par Le Monde, ce dîner ne semble être que le dernier épisode d’une crise au sein des cadres du parti.

    Le Figaro - Anne Hidalgo organise un dîner secret au Sénat avec d'autres responsables socialistes

    Avec Martine Aubry, François Hollande et des plus jeunes comme Carole Delga ou Johanna Rolland, la candidate du PS tente de préparer l'après présidentielle. Le patron du PS, Olivier Faure, n'était pas invité et pas même au courant.

    Ils étaient moins d'une dizaine autour de la table ce mercredi soir à la questure du Sénat. À l'invitation d'Anne Hidalgo, avec le sénateur Patrick Kanner en organisateur, Martine Aubry, François Hollande, la présidente de la région Occitanie Carole Delga ou encore la maire de Nantes, Johanna Rolland, tous se sont retrouvés à un dîner confidentiel afin de décider des grandes lignes à lancer au PS et dans un mouvement plus large dans l'après-présidentielle.

    Europe 1 - Présidentielle : «C'est le moment de refonder le Parti socialiste», estime Patrick Mennucci

    Le porte-parole de la campagne présidentielle d'Anne Hidalgo, Patrick Mennucci, a estimé samedi au micro de Jean-Pierre Elkabbach que cette élection était "le moment de refonder le Parti socialiste" face aux nombreuses divisions. Avec Jean-Luc Mélenchon, "il y a eu un désaccord profond", a-t-il souligné.

    LA PRESIDENTIELLE

    Fondation Jean Jaurès - La cristallisation ne se fait plus que le jour du vote

    Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, tire un bilan de la campagne du premier tour en termes de mobilité électorale, grâce aux données de l’Enquête électorale française réalisée par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et Le Monde dont la neuvième vague vient de sortir.

    L’élection présidentielle n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais un premier bilan de cette campagne du premier tour peut déjà être dressé. Grâce au panel électoral, parce qu’il interroge les mêmes électeurs depuis le mois d’avril 2021, nous pouvons en effet mesurer et analyser la mobilité électorale – et sa face symétrique, la stabilité électorale. À l’heure de la déstructuration des clivages, de la montée de la société des individus, de la succession de crises majeures, la mobilité électorale est un phénomène majeur, en France comme dans beaucoup d’autres démocraties européennes. Il pourrait même s’agir d’un phénomène déterminant dans cette étrange campagne qui a cumulé offre électorale éclatée – accroissant encore les potentialités de changement d’intention de vote – et intérêt citoyen limité – suscitant des allers-retours entre volonté d’aller voter et tentation de l’abstention.

    Le Télégramme - À Brest, Olivier Faure l’assure : « Le PS est encore bien vivant »

    À trois jours du premier tour de la présidentielle, le premier secrétaire national du Parti socialiste, Olivier Faure, est venu tracter sur le marché de Bellevue, à Brest, ce jeudi matin. S’il sait la présidentielle perdue, le PS n’est pas encore mort, assure-t-il.

    Fondation Jean Jaurès - Maudits sondages

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, propose d’interdire les sondages à l’approche des élections, afin de ne pas nuire au fonctionnement de la démocratie. 

    Seule la perspective de l’élection devrait faire les résultats des sondages et, pourtant, ce sont les sondages qui peuvent déterminer les résultats de l’élection en perspective.

    Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce mercredi, au tour de la socialiste Anne Hidalgo.

    Libélysée revient sur les coulisses d’une candidature qui n’a jamais pris, sur l’attitude de celle qui a tenu bon et n’a jamais rien laissé transparaître, comme insensible aux pires sondages, à l’engouement de certains pour le retour de Christiane Taubira, comme aux rumeurs incessantes sur son «débranchage» par le PS. Depuis son 20 heures de TF1 le 8 décembre, la première campagne présidentielle de la maire de Paris est allée de mal en pis. Pourtant, à un moment, elle y a cru, comme vous pouvez l’entendre dans cet épisode spécial.

    Fondation Jean Jaurès - La dynamique Mélenchon

    À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, et Laura Chazel, docteure en science politique, analysent la dynamique actuelle de la campagne de Jean-Luc Mélenchon.

    Le 21 mars dernier, le journal Libération consacrait sa une au « Printemps Mélenchon » en affichant une large photographie du leader de l’Union populaire lors de son meeting, qui suivait la « marche pour la VIe République » à laquelle plus de 100 000 personnes ont participé. Il est vrai qu’à moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, la dynamique de Jean-Luc Mélenchon dans les intentions de vote est indéniable. Mesuré à 7,6% des intentions de vote en janvier dans notre enquête électorale menée par l’institut Ipsos, il est désormais donné à 13,6%, soit une augmentation impressionnante de 6 points en l’espace de quelques semaines.

    Charlie-Hebdo - Macron veut toujours nous coller une droite

    Samedi, lors de son unique grand meeting, Emmanuel Macron a essayé de s’adresser aux électeurs de gauche. Mais il méprise tellement les citoyens ordinaires qu’il n’a pas été capable de proposer une seule mesure en faveur des profs, des jeunes, des retraités, des smicards ou des banlieues.

    « Présidentielle : Emmanuel Macron met le cap à gauche » (Europe 1) ; « À une semaine du premier tour, Macron se rappelle au bon souvenir de la gauche » (Public Sénat) ; « À La Défense, Macron a fait du pied à la gauche » (L’Obs)… La presse est unanime : hier, Macron, c’était le Che.

    Une vaste plaisanterie due à une seule phrase à propos des Ehpads, selon laquelle « nos vies, leurs vies (celles de nos parents) valent plus que tous les profits ». Un copier-coller presque exact du slogan du NPA, qui a valu à Philippe Poutou de faire remarquer que Macron pourrait au moins respecter le droit d’auteur. C’est vrai que voir LREM verser des royalties au Nouveau Parti Anticapitaliste, ça aurait de la gueule.

    France Info - Présidentielle : Anne Hidalgo dénonce "l'impasse" Mélenchon, "le libéralisme inhumain" de Macron et "le chaos de l'extrême droite"

    La candidate du Parti socialiste, invitée des matins présidentiels de franceinfo, a plusieurs fois attaqué ses concurrents, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

    "Emmanuel Macron n'est plus une option pour les gens de gauche (…) et Jean-Luc Mélenchon, c'est une impasse", a attaqué Anne Hidalgo, ce mardi sur franceinfo. La candidate socialiste à l'élection présidentielle a ainsi réaffirmé sa volonté de "convaincre les Françaises et les Français qu'il y a une gauche républicaine, laïque, écologique, sociale, européenne", qu'elle incarne, et qu'elle appelle à "se relever avec fierté".

    Le Monde - A Toulouse, l’espoir fait vivre Anne Hidalgo : c’est peut-être un détail pour vous…

    Mais pas pour Marc Beaugé. Le 26 mars, en terre favorable, la candidate socialiste et ses troupes ont jeté leurs dernières forces dans la bataille pour la présidentielle.

    En regardant cette photo, les optimistes se diront qu’Anne Hidalgo bénéficie de quelques supporteurs. Les pessimistes objecteront que s’ils sont tous là, sur scène, leur soutien ne pèsera pas lourd dans les urnes… Samedi, la candidate PS à la présidentielle était en meeting à Toulouse. Elle en a profité pour appeler à rebâtir l’école publique, reconstruire les hôpitaux, rétablir l’impôt sur la fortune, avant de demander à ses camarades de venir chanter la Marseillaise avec elle. Autour de la maire de Paris, ils étaient donc dix-sept. C’est déjà ça.

    Reporterre - Productivisme, innovation... l’agriculture vue par six candidats à la présidentielle

    Six candidats à la présidentielle ont participé le 30 mars au grand oral de l’agriculture, en répondant aux questions du Conseil de l’agriculture française. Tous ont présenté leur vision, sans remettre en cause la logique productiviste du secteur.

    Que ferez-vous pour l’agriculture ces cinq prochaines années ? Voici la question à laquelle ont répondu six candidats à l’élection présidentielle mercredi 30 mars au matin. Fabien Roussel (Parti communiste), Marine Le Pen (Rassemblement national), Valérie Pécresse (Les Républicains), Éric Zemmour (Reconquête !), Jean Lassalle (Résistons !) avaient fait le déplacement à Besançon (Doubs) devant les agriculteurs de la FNSEA [1] réunis en congrès. Emmanuel Macron (La République en marche) avait enregistré la veille son intervention. Anne Hidalgo (Parti socialiste), Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) avaient décliné l’invitation. Enfin, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) n’avaient pas été invités, car annoncés en dessous de 2 % dans les sondages.

  • Le JDD - Présidentielle : un dîner secret entre Hidalgo, Hollande et Aubry ravive les tensions au Parti socialiste

    Au cours d’un dîner « secret » mercredi soir entre Anne Hidalgo, Martine Aubry, François Hollande et d’autres figures du Parti socialiste aurait abordé la recomposition de la gauche et du PS, sans convier son premier secrétaire, Olivier Faure. Révélé par Le Monde, ce dîner ne semble être que le dernier épisode d’une crise au sein des cadres du parti.

    Le feuilleton de la mésentente socialiste continue : mercredi soir, Anne Hidalgo dînait à la questure du Sénat, un dîner officieux organisé par Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Palais du Luxembourg, en compagnie plusieurs figures socialistes : la maire de Lille Martine Aubry, la maire de Nantes Johanna Rolland, directrice de la campagne d’Anne Hidalgo, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, et aussi François Hollande. Selon Le Monde, l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve était aussi convié, mais n’était pas disponible.

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  • « Je dis aux socialistes : battez-vous jusqu'au dernier instant ! » (Olivier Faure, Public Sénat)

    Mercredi 30 mars, Olivier Faure était l'invité de la matinale de Public Sénat. Une interview à retrouver en intégralité !

  • Public Sénat - Cabinets de conseil : « Le Président traite le sujet avec une forme de dédain », dénonce O. Faure

    Invité de notre matinale, Olivier Faure est revenu sur la polémique liée au recours aux cabinets de conseil par l’Etat. Le premier secrétaire du PS y voit une « privatisation de l’action de l’Etat » et critique la défense d’Emmanuel Macron, « qui n’a pas l’air de comprendre ce qui lui est reproché. »

  • Europe 1 - Olivier Faure ne veut pas "recommencer le PS avec les éléphants d'hier"

    Alors que le parti socialiste se dirige, selon les sondages, vers son pire score lors d'une élection présidentielle, Olivier Faure travaille déjà sur la suite. Le premier secrétaire a expliqué ne pas être contre la candidature de François Hollande pour les législatives, mais ne souhaite, pour autant, pas "recommencer le PS avec les éléphants d'hier".

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  • Les Gauches en campagne (mise à jour du 17 février)

    17 février

    BFM - "Complètement stupides": les propos de Royal sur Hidalgo et Mélenchon agacent au Parti socialiste

    L'ancienne ministre, invitée de BFM Story ce mercredi, a estimé que si elle était à la place d'Anne Hidalgo, elle arrêterait sa campagne au profit de celle de Mélenchon.

    Le parti à la rose montre ses épines. Les propos tenus ce mercredi soir par Ségolène Royal sur Anne Hidalgo suscitent beaucoup d'agacement au Parti socialiste, et pour cause. Invitée de BFM Story sur notre antenne, l'ancienne ministre et ex-candidate à la présidentielle de 2007 a encouragé la maire de Paris à renoncer à la magistrature suprême au regard des faibles intentions de vote dont elle bénéficierait au premier tour.

    L'Obs - Avec Fabien Roussel, un dernier coup de rouge ? Le clin d’oeil de Serge Raffy

    Des déçus de la gauche en miettes ne s’en cachent même pas. Ils vont voter pour Fabien Roussel, l’homme du peuple. Par désespoir ou par nostalgie d’une époque révolue ?

    Quelle est cette étrange musique qu’on entend aujourd’hui, à peine à bas bruit, chez les désespérés de l’Union de la Gauche ? Ce curieux murmure d’un vote Fabien Roussel, un choix qu’on pourrait appeler un peu vite le « vote inutile » ? Mais y a-t-il, aujourd’hui, un vote utile à gauche ? Bercés par une forme de nostalgie, celle des Trente Glorieuses, de l’époque où l’expression « classe ouvrière » n’était pas un gros mot, où le communisme municipal, incarné par Robert Hue, successeur patelin et consensuel de Georges Marchais, représentant les derniers vestiges d’un stalinisme en déliquescence, nos orphelins d’une gauche moribonde, ont du vague à l’âme.

    France Info - Présidentielle 2022 : précisions sur le revenu citoyen proposé par Yannick Jadot

    À moins de huit semaines de la présidentielle, les candidats peaufinent leur programme. La rédaction du 20 Heures s’est intéressée à une mesure du candidat écologiste Yannick Jadot, un revenu citoyen versé à partir de 18 ans qui doit garantir à chacun un minimum de 920 euros par mois.

    20 minutes - Présidentielle 2022 : « Le vote utile, c’est Mélenchon », selon Ségolène Royal

    LE MIEUX PLACÉ Pour l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007, le chef de la France insoumise est le mieux placé pour l’emporter à gauche

    Pour Ségolène Royal, le « vote utile » existe, à gauche, et il porte le nom du chef de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. « C’est lui qui fait la meilleure campagne, a assuré l'ancienne candidate du PS à la présidentielle, ce mercredi sur BFMTV. Il est en train d’arrondir les angles sur ce qui pouvait déplaire chez lui. Il est capable de répondre à l’ensemble des questions. Il est structuré, cultivé. Il a l’expérience d’une campagne présidentielle. Il sait prendre des coups. C’est lui le plus solide. »

    16 février

    Public Sénat - Présidentielle : « Je n’ai pas besoin de reprendre un second souffle », assure Anne Hidalgo

    Présente à la réunion du groupe socialiste du Sénat, Anne Hidalgo a affiché sa détermination et son optimisme pour l’élection présidentielle. Dans les rangs des parlementaires, on suit scrupuleusement ce mot d’ordre, même si c'est sans trop y croire.

    France Inter - Les adhérents de Place publique choisissent de ne pas soutenir Anne Hidalgo

    Les adhérents du parti Place publique, notamment fondé en 2018 par l'essayiste Raphaël Glucksmann, ont choisi via un vote interne de ne pas se ranger derrière une candidature à la présidentielle, y compris celle de la socialiste Anne Hidalgo. 

    Ils ne soutiendront personne, même pas Anne Hidalgo. Au terme d'un vote interne au parti Place publique, ses adhérents ont "largement" décidé de "ne soutenir aucune candidature spécifique" pour l'élection présidentielle, d'après les informations recueillies par France Inter. La formation politique de gauche, créé en 2018, avait organisé un vote sur deux jours, qui s'est achevé tard mardi soir. Elle ne soutiendra donc aucune candidature, y compris celle de la maire socialiste de Paris. 

    BFM - Les anciens électeurs de Hamon préfèrent voter Pécresse qu'Hidalgo, Taubira ou Mélenchon

    .... Ce baromètre illustre un véritable éclatement des électeurs de l'ancien représentant des socialistes il y a cinq ans. Seuls 13% accordent, en effet, leur vote à la maire de Paris. C'est vers Yannick Jadot et Christiane Taubira que se tournent les anciens partisans de Benoît Hamon, les deux candidats se partageant respectivement 20% et 15% de leur voix.

    BFM - Nucléaire, semaine de 32h... Les moments forts de Yannick Jadot "face à BFM"

    Le candidat écologiste à la présidentielle a répondu ce soir aux questions des journalistes de la rédaction de BFMTV.

    Yannick Jadot veut reprendre la marche en avant. Le candidat écologiste à la présidentielle est en difficulté dans les sondages ces dernières semaines, et fait parfois face aux critiques de son propre camp. Il doit désormais se montrer audible, dans un contexte où les candidats de gauche n'ont pas réussi à faire l'union.

    15 février

    Les Echos - Présidentielle 2022 : faut-il arrêter les centrales nucléaires ?

    PROPOSITION DE REFORME - Le prochain président de la République aura des choix structurants à faire en matière de politique énergétique. Si le nucléaire apparaît comme un moyen de décarboner l'économie pour la droite, la plupart des candidats de gauche visent une sortie rapide du nucléaire.

    .... La fin du nucléaire fait partie du programme d'une grande partie des candidats de la gauche. Le candidat écologiste Yannick Jadot veut arrêter 10 réacteurs (sur 56) d'ici à 2035 et sortir « à terme » du nucléaire . Plus ambitieux, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon table sur une sortie du nucléaire d'ici à 2045, en s'appuyant sur le scénario de l'association négaWatt. L'anticapitaliste Philippe Poutou vise également le milieu du siècle, alors que la socialiste Anne Hidalgo entend arrêter les réacteurs français « aussi vite que possible ».

    BFM - Présidentielle: pour Hidalgo, Pécresse a franchi "un Rubicon de plus" en évoquant le "grand remplacement"

    "Notre pays ne peut pas sombrer dans ces idéologies fascistes", a indiqué depuis La Martinique où elle est en déplacement Anne Hidalgo.

    La candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo a estimé dimanche que sa rivale de droite Valérie Pécresse avait franchi "un Rubicon de plus" en évoquant dans son meeting "le grand remplacement", théorie complotiste relayée par le candidat d'extrême droite Eric Zemmour.

    Les Echos - Pouvoir d'achat : ce que coûtent les promesses de Jean-Luc Mélenchon

    L'Institut Montaigne passe au crible pour « Les Echos » les propositions des principaux candidats à l'élection présidentielle. Dans ce volet, il évalue les promesses faites par le candidat LFI en matière de pouvoir d'achat.

    S'il accède à l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon compte réduire la TVA sur les produits de première nécessité de 5,5 % à 5 % et réinstaurer une TVA grand luxe (disparu en 1992), dont le taux devrait être de 21,6 % pour que la mesure soit neutre pour les finances publiques. L'équipe de campagne assume de désobéir au droit européen qui ferait obstacle au dispositif, indique l'Institut Montaigne.

    France Info - Présidentielle : le chargé de projet de Christiane Taubira regrette "un blocage des parrainages" par le Parti socialiste

    "Aujourd'hui, nous allons devoir redoubler d'énergie, mais nous irons chercher ces parrainages 'avec les dents'", assure sur franceinfo Christian Paul, qui estime qu'il y a eu un "verrouillage des parrainages" et des "tentatives d'intimidation".

    Christian Paul, chargé de projet de Christiane Taubira, déplore lundi 14 février sur franceinfo "un blocage des parrainages" de la candidate de gauche à la présidentielle par les élus socialistes, alors qu'elle n'en comptait la semaine dernière que 47 sur les 500 requis. Il assure que son équipe ira "chercher ces parrainages avec les dents" pour lui permettre de se présenter.

    Libé - Le PRG lâche Christiane Taubira en décrétant la liberté de parrainage dans ses rangs

    Prenant acte de l’impossibilité de parvenir à une union de la gauche, le patron du petit parti Guillaume Lacroix a annoncé que dorénavant chaque élu sera libre de soutenir et de parrainer la candidate, ou non. De quoi plomber la course aux 500 signatures de l’ex-garde des Sceaux.

    Le Figaro - Nicolas Mathieu retrouve le goût de la politique avec la gauche «label rouge» de Fabien Roussel

    L'écrivain, lauréat du Goncourt 2018, estime que le candidat à l'Élysée parle à la «France des barbecues» et pas seulement à la «gauche hypokhâgne».

    Nicolas Mathieu en pince pour Fabien Roussel, le champion 2022 du Parti communiste. L'écrivain et lauréat 2018 du prix Goncourt a confié dimanche, sur le plateau de l'émission de C politique, éprouver «plutôt de la sympathie», pour le candidat à l'élection présidentielle. Une personnalité «de culture internationaliste et humaniste», sensible - selon l'écrivain - aux «marges considérables de notre population», terreau délaissé «depuis longtemps» par la gauche. Une déconnexion qui a laissé le champ libre à l'indifférence et aux droites, déplore-t-il.

    Huffington Post - Hidalgo veut aller plus loin que Macron sur le chlordécone pour séduire les Antilles

    Anne Hidalgo veut la prise en charge de tous les frais médicaux liés à l'utilisation de ce pesticide.

    La course à la surenchère électorale est lancée, et en Martinique et en Guadeloupe, elle passera par le chlordécone. À l’occasion de sa venue aux Antilles du 11 au 15 février, la candidate du PS Anne Hidalgo a dévoilé ses propositions qui veulent aller plus loin que les avancées obtenues sous le quinquennat Macron.

    Le Monde - Yannick Jadot dénonce « une complaisance » de certains candidats vis-à-vis de la Russie

    Le candidat écologiste à l’élection présidentielle 2022 a appelé dimanche Valérie Pécresse à « se désolidariser » de François Fillon, membre du conseil d’administration du géant pétrochimique russe Sibur depuis décembre.

    Invité au micro de Radio J dimanche 13 février, Yannick Jadot a dénoncé la « complaisance » de certains candidats à l’élection présidentielle envers Moscou et appelé la prétendante LR, Valérie Pécresse, à « clarifier ses relations » avec l’un de ses soutiens, François Fillon, membre du conseil d’administration du géant pétrochimique russe Sibur depuis décembre ainsi que de la société publique russe du secteur, Zaroubejneft. « C’est dramatique, un ancien premier ministre de la France et autant de complaisance, accointances, et d’intérêts avec des dictateurs », a estimé M. Jadot.

    14 février

    France Info - Présidentielle : "Je ne suis pas électricien, je ne débranche personne", assure Olivier Faure à propos de ses rapports avec Anne Hidalgo

    Le premier secrétaire du Parti socialiste a réitéré son soutien à Anne Hidalgo : "Elle est aujourd'hui notre candidate et nous la soutenons".

    France Info - Pour Jadot, "Zemmour est le juif de services des antisémites" : une "expression pas très heureuse", selon Olivier Faure

    Olivier Faure "comprend ce qu'a voulu dire" Yannick Jadot et qualifie Eric Zemmour de "pétainiste", "vichyste", "fasciste". "Le fait qu'il soit juif [n'y] change rien."

    13 février

    Le JDD - Présidentielle : entre Hidalgo et Taubira, un duel aux abysses

    La première, Anne Hidalgo, coule au tréfonds des sondages, l’autre, Christiane Taubira, est en passe de s’écraser contre le mur des parrainages. Entre leurs équipes, pas de cadeaux.

    Les minutes passent et, au fil de la conversation, un nom revient régulièrement. Celui de Jean Lassalle, candidat à la présidentielle pour la deuxième fois. D’abord, on s’étonne. Puis on comprend qu’aux yeux de notre interlocuteur, un proche de Christiane Taubira, faire référence au rustique député des Pyrénées-Atlantiques constitue un argument pour étalonner, à la baisse, la candidature de la socialiste Anne Hidalgo. « Qu’Hidalgo soit dans les sondages derrière les communistes, c’est un problème. Mais être derrière Jean Lassalle, cela devient grotesque », persifle ce proche, qui poursuit comme s’il plantait des clous aux quatre coins d’un cercueil : « À 1,5 % dans certains sondages, elle est tombée dans une trappe. C’est fini. Elle ne peut pas remonter. »

    Le Figaro - Présidentielle 2022 : à Créteil, Taubira prône toujours l'union à gauche face aux «candidats de la guerre civile»

    La candidate à l'élection présidentielle Christiane Taubira a assuré samedi devant ses soutiens à Créteil être décidée à poursuivre «le rassemblement» à gauche, pour «vaincre les candidats de la guerre civile», visant notamment Éric Zemmour. «Nous devons continuer l'union, le rassemblement. Nous disons à la gauche que l'urgence c'est le pays, le sujet c'est l'urgence climatique, sociale, pas les partages des circonscriptions, c'est prématuré», a lancé Christiane Taubira devant plusieurs centaines de militants, dont une majorité de jeunes.

    12 février

    Public Sénat - Laurence Rossignol soutiendra Anne Hidalgo, malgré « des nuances »

    Proche d’Arnaud Montebourg, la sénatrice Laurence Rossignol, ancienne ministre de François Hollande, annonce sur Public Sénat son soutien à Anne Hidalgo au nom du rassemblement de la gauche. Elle reconnaît toutefois quelques désaccords avec la candidate, sur la sociale démocratie et l’Union européenne.

    France Info - Vrai ou Fake : Fabien Roussel a-t-il raison d'affirmer que la France est "championne du monde" des dividendes ?

    Dimanche 6 février, Fabien Roussel affirmait pendant un meeting que la France était "la championne du monde de versement des dividendes en 2021" et évoquait le chiffre de 137 milliards d'euros.

    Lors de son meeting, dimanche 6 février, le candidat communiste Fabien Roussel évoquait "l'argent des multinationales, qui font de la France la championne du monde de versement des dividendes en 2021. 137 milliards d'euros, rendez-vous compte, en pleine pandémie". Les entreprises du CAC 40 ont-elles versé cette somme à leurs actionnaires l'année dernière ?

    BFM - "Convoi de la liberté": Jadot soutient "le droit à manifester", mais "comprend l'État de ne pas vouloir bloquer Paris"

    Le candidat écologiste à la présidentielle a néanmoins déclaré qu'il ne soutenait pas le mouvement des "convois de la liberté".

    Alors que des manifestants du "convoi de la liberté" convergent vers Paris et pourraient ensuite se rendre à Bruxelles, la préfecture de police de Paris a décidé d'interdire les manifestations qui pourraient découler de ce mouvement, né notamment d'une opposition au pass vaccinal et de revendications liées au pouvoir d'achat.

    Ftance Info - Affaire Orpea : "Il n'y aura plus d'Ehpad à but lucratif si je suis président", promet Jean-Luc Mélenchon

    Le candidat "insoumis" a détaillé, jeudi, son intention de confier la gestion des maisons de retraite à des collectivités locales ou à des associations.

    "On ne gagnera plus un euro sur une personne qui est en état de dépendance." Le candidat "insoumis" de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, affirme qu'"il n'y aura plus d'Ehpad à but lucratif" s'il est élu à la présidence de la République. "On ne distribuera pas de dividendes et ceux qui ont des actions ne se sauveront pas comme des lâches comme l'a fait le patron de cette grande firme", a-t-il martelé, en référence au scandale né après des révélations de maltraitance dans des maisons de retraite du groupe Orpea.

    11 février

    Libé - Selon «Mediapart», le directeur de campagne de Jadot aurait proposé 150 000 euros à la Primaire populaire pour stopper le processus

    Pensant que les organisateurs du processus citoyens avaient des difficultés financières, Mounir Satouri leur aurait proposé 150 000 euros à l’occasion d’un petit déjeuner en octobre pour ne pas qu’ils s’entêtent pour des raisons d’argent.

    Entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, un match des écolos se joue dans cette campagne. Deux styles et visions de l’écologie racontés par nos journalistes (coulisses comprises) dans ce deuxième épisode de «Libélysée», le podcast de «Libération» sur la présidentielle 2022.

    Paris Match - Pour Yannick Jadot, Emmanuel Macron «condamne la France à un siècle de nucléaire»

    Emmanuel Macron a annoncé la relance du programme nucléaire français, ce qui a suscité de vives réactions de la part de ses opposants étiquetés écologistes.

    Emmanuel Macron «est en train de condamner la France à un siècle de nucléaire», a fustigé jeudi à Montpellier le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot , alors que le chef de l'Etat a annoncé une relance du programme nucléaire français . Le président de la République, qui n'est pas encore officiellement candidat, a annoncé jeudi après-midi à Belfort la construction d'une série de nouveaux réacteurs nucléaires EPR de deuxième génération.

    France Info - Présidentielle 2022 : on a vérifié sept affirmations de Jean-Luc Mélenchon dans "Elysée 2022"

    Au cours de l'émission, jeudi, le candidat d'extrême gauche à la présidentielle a fait une déclaration fausse, quelques-unes correctes et a tenu des propos imprécis.

    Combatif comme à son habitude, Jean-Luc Mélenchon a répondu pendant plus de deux heures aux questions des journalistes de France Télévisions, jeudi 10 février, dans "Elysée 2022", l'émission de France 2 pour l'élection présidentielle. 

    >> Présidentielle : les séquences à retenir du passage de Jean-Luc Mélenchon dans "Elysée 2022"

    Le candidat de La France insoumise a fait quelques déclarations qui méritent des vérifications ou des éclaircissements. Parfois, ses affirmations se sont révélées inexactes, fausses ou invérifiables. D'autres sont correctes, mais méritent une mise en contexte. Voici sept citations de Jean-Luc Mélenchon examinées par notre cellule Vrai ou Fake.

    France Info - Présidentielle 2022 : le patron du Medef juge Jean-Luc Mélenchon "prêt à gouverner" mais s'inquiète d'un "dirigisme généralisé"

    En cas de victoire du candidat "insoumis", "ça ne sera pas le chaos, mais les chefs d'entreprises n'embaucheront et n'investiront plus", a avancé Geoffroy Roux de Bézieux, sur France 2.

    Huffington Post - En Corse, Fabien Roussel et sa gouaille ravivent la flamme communiste

    Mercredi 9 février, le candidat à la présidentielle a arpenté le sud de l'île, à la rencontre de ses habitants et de ses militants.

    À gauche, peut-être sera-t-il la surprise de cette campagne. Certains parlent déjà de “hype”. Quoiqu’il en soit, Fabien Roussel (PCF), qui flirte avec les 4% d’intentions de vote dans certains sondages, marque un retour plus qu’honnête du Parti communiste durant cette présidentielle, alors que ce dernier s’était rangé derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2012 et en 2017.

    France Info - Les hauts salaires ont-ils progressé "dix fois plus vite" que les salaires modestes depuis 2008, comme le soutient Anne Hidalgo ?

    Sous l'effet de la hausse des très hauts revenus et du faible dynamisme des bas salaires, les disparités salariales ont bien augmenté entre 2008 et 2018. Mais dans une moindre mesure que ce qu'avance la candidate socialiste à l'élection présidentielle.

    Télé è jours - "Calamiteux", "Effondrement historique"... Anne Hidalgo agacée face aux critiques dans "C à vous" (VIDEO)

    Invitée ce 9 février dans "C à vous", Anne Hidalgo a répondu avec fermeté suite à l'édito de Patrick Cohen assez dur à son égard.

    .... Une manière de voir les choses que Anne Hidalgo n'a guère apprécié, pas plus que cette entrée en matière. "Donc pour vous, ce sont les sondages qui décident de l'élection... La course des petits chevaux à laquelle vous dites vous-même ne pas vouloir participer, finalement c'est elle qui devrait faire le résultat, qui devrait même remplacer le vote", a rétorqué la candidate socialiste.

    Marianne - "C’est mal parti" : Christiane Taubira en retard dans la course aux parrainages

    Au dernier pointage du Conseil Constitutionnel publié ce 10 février à 17 heures, Christiane Taubira ne compte que 47 signatures d’élus. Au point de menacer sa candidature ? Dans son équipe, on se veut rassurant. Beaucoup de regards se tournent vers le Parti radical de gauche, principal réservoir de parrainages pour l’ex-garde des sceaux.

    Christiane Taubira sera-t-elle une candidate éphémère ? La question se pose alors que l’ex-garde des Sceaux, officiellement lancée dans la course présidentielle en janvier, accumule du retard dans la récolte des 500 parrainages, à moins d’un mois de la clôture du processus.

    L'Obs - Bruno Latour appelle à voter Yannick Jadot : « Le temps de l’écologie est venu »

    Le philosophe star ainsi que plusieurs universitaires appellent « tous les humanistes et les progressistes » à soutenir le candidat d’Europe-Ecologie-les-Verts.

    C’est un soutien qui brille dans une campagne morose. Le philosophe Bruno Latour - et avec lui plusieurs universitaires et essayistes - appelle à soutenir Yannick Jadot. L’intellectuel à la renommée planétaire, qui vient de publier un « Mémo sur la nouvelle classe écologique », n’est pas un fan de la première heure du candidat écologiste - lors de la primaire des Verts, il soutenait le maire de Grenoble Eric Piolle.

    Le Figaro - Yannick Jadot veut instaurer un «bonus-malus écologique» sur les impôts

    Le candidat écologiste à l'élection présidentielle souhaite alourdir la fiscalité pour les acteurs les plus polluants.

    Le candidat à l'élection présidentielle Yannick Jadot a détaillé son programme économique dans un article paru mercredi matin dans le quotidien Les Échos. Une occasion pour lui de revenir sur une mesure phare de son programme : le bonus-malus écologique.